Histoire de la commune

Une ville historique

Dès avant le Xème siècle, Morée- qui ne portait pas ce nom à l’époque-  était déjà une bourgade conséquente, l’église, placée sous le patronage de Saint Martin, trônait au centre d’un habitat en bois. 

 En 1045, la fondation du prieuré de Morée-Francheville, confiée par donation aux moines de Marmoutier, fut pour beaucoup dans la prospérité de la ville. Rapidement, d’autres donations viennent s’y adjoindre, telles celle de Nivelon de Fréteval et plus particulièrement celle d’Etienne de Blois, juste avant son départ pour la deuxième croisade. De droits comme de biens, le prieuré était riche comme en  atteste la grange aux dimes, située au pied du promontoire où il est construit.  

L’église du prieuré, Notre-Dame des Hautes Forêts, a connu bien des changements. Initialement chapelle du prieur, elle deviendra l’église paroissiale en 1652, à la suite de l’incendie qui ravagea une partie du bourg et détruisit l’église Saint-Martin. Les moréens n’en avaient pas fini avec le feu puisque l’église Notre-Dame des Hautes Forêts connaîtra à son tour un violent incendie en 1906 auquel ne résisteront que les 4 murs et le clocher qui avait été rebâti à neuf en 1868.  

Au XVème siècle, Morée devient suffisamment peuplée pour mériter le titre de « ville » et pour s’entourer de murailles dont les vestiges sont encore présents à de nombreux endroits du bourg. Le manoir, aujourd’hui la mairie, abritait la famille Noyer, gouverneurs de Morée, qui possédait également la ferme de La Perrine, dont subsiste la Porte, aujourd’hui classée « Monument historique ». 

A la fin du XVIIIème siècle, Hilaire Noyer, né à Morée en 1761, obtint de la constituante que Morée soit choisie comme chef-lieu de canton 

Au début du XIXème siècle, Hilaire Noyer fit don à la ville du manoir qui devint hôtel de ville, ce qu’il est encore aujourd’hui. En 2012, la mairie sera agrandie par l’adjonction de bâtiments adjacents reconstruits pour disposer de bureaux fonctionnels. 

La commune a connu un record de population dans la deuxième moitié du XIXème  siècle avec 1542 habitants en 1876, avec une répartition presque équilibrée entre le bourg (204 maisons « intra-muros ») et les hameaux (168 habitations). Depuis cette période, la population a décliné rapidement au début du XXème, avec 1139 habitants en 1911, pour ensuite se stabiliser autour de 1100 habitants (1082 en 2018). 

Placée au cœur de la communauté de commune du Perche et du Haut Vendômois (CPHV), Morée aborde le XXIème siècle avec de nouvelles perspectives de prospérité qui s’appuient sur le développement d’une zone artisanale lancée à la fin du XXème siècle et la croissance d’un emploi industriel adossé à un groupe orienté sur les équipements photovoltaïques.

Pour en savoir + sur l’histoire de MORÉE, un livre intitulé « Patrimoine dans votre commune n°43 »  est en vente à la Mairie de MOREE (veuillez contacter la Mairie pour connaître les modalités d’obtention de ce livre).

 

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